Prix Mahfoud Boucebci

 

   
     
 

Beihdja Rahal lauréate 2006

La Fondation Mahfoud Boucebci décernera, le 15 juin prochain, à l'Ecole nationale supérieure de tourisme (ENST) (enceinte de l'hôtel El Aurassi), le prix “Mahfoud Boucebci” à l'interprète de musique andalouse, Beihdja Rahal. Un prix que la fondation décerne à Beihdja pour récompenser les recherches qu'elle entreprend dans le but de sauvegarder le patrimoine musical andalou.

A rappeler que la Fondation Mahfoud Boucebci décerne chaque année un prix pour encourager les travaux de recherche tant dans le domaine scientifique que celui culturel. Précédé par une cérémonie de recueillement à la mémoire du Pr Mahfoud Boucebci, jeudi matin à 9 heures à l'hôpital Drid-Hocine à Kouba, un colloque se tiendra durant l'après-midi à l'ENST et sera consacré à la thématique “des violences faites aux femmes, du mythe à la réalité”.

Une cérémonie de remise du prix aura lieu à l'issue des conférences, vers 17h et lors de laquelle une intervention de la lauréate 2006 est prévue. Le lendemain, vendredi 16 juin, à 15heures, une rencontre poético- musicale aura lieu à la villa Angelvy, à Tipasa (à proximité de l'accès site archéologique)

Chérif Bennaceur
"LE SOIR D'ALGERIE" dimanche 11 juin 2006

 

 

Beihdja Rahal récompensée

La fondation Boucebci, qui encourage les travaux de recherche tant dans le domaine scientifique que culturel, décernera le «Prix Mahfoud Boucebci», cette année, à la chanteuse de musique arabo-andalouse, Beihdja Rahal et ce, le 15 juin prochain à partir de 13h, pour récompenser les recherches, nous indique-t-on, qu'elle entreprend dans le but de sauvegarder notre patrimoine musical andalou.

La manifestation, qui s'ouvrira le jeudi matin par un dépôt d'une gerbe de fleurs à l'hôpital Drid-Hocine de Kouba (lieu où a été assassiné le Pr Boucebci), sera marquée par une série d'activités. Après cette cérémonie de recueillement qui s'ouvrira à 13 h, à l'hôtel El Aurassi, un colloque intitulé «Violences faites aux femmes, du mythe à la réalité». Plusieurs séances sont à l'ordre du jour, et seront animées par les psychiatres Chainez Mellah, Amar Aouchiche et notamment par Mouna Boudjemaa, Mourad Merdaci, Dalila Sad Saoud, Farid Benchikh et suivies de débats.

La lauréate du prix Mahfoud Boucebci sera honorée à 17h par Nabila Bensifi. La cérémonie prendra fin avec l'allocution de clôture, par Hamid Boucebci, président de la fondation.

Vendredi 16 juin, c'est place à la musique et la poésie. Des lectures poétiques seront animées à la villa Angelvy de Tipaza par une pléiade de poètes dont on peut citer, Zahra Belaïd, Téric Boucebci, Abderrahmane Djelfaoui, Azwaw Mammeri, Radja Sedik, Omar Hamine, Fouzia Laradi, etc. Un récital musical suivra et sera animé entre autres par Sarah Arhab à la flûte, Mohamed Choumaissa au violon, Bachir Mazouni et son groupe (violon, piano et oud)

O. Hind
"L'EXPRESSION" mercredi 14 juin 200
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Un travail de recherche curieux et minutieux

La chanteuse de musique classique algérienne (andalou) Beihdja Rahal, qui a entamé l'enregistrement d'une deuxième série des 12 noubas, propose aux mélomanes de cette musique des extraits puisés de la poésie féminine de la période arabo-andalouse.

S'insurgeant contre l'idée de l'anonymat de la majorité de la poésie chantée en Algérie dans le domaine de la musique andalouse, Beihdja Rahal a indiqué à l'APS, dans un bref entretien, qu'en «fouillant» dans les bibliothèques et instituts spécialisés dans le mouwachahe andalou, elle a découvert que «beaucoup de poèmes chantés chez nous depuis plus de trente années étaient signés».

Après un travail de recherche «curieux et minutieux» dans la poésie arabo-andalouse, la chanteuse a retrouvé de « très beaux poèmes » d'Ibn Zeydoun, destinés à sa bien-aimée la princesse andalouse, Wellada Bint El Moustakfi, que Beihdja ne manqua pas d'en interpréter certains, sous forme d'istikhbar dans ses enregistrements, a-t-elle expliqué.

Découvrant par la suite que la princesse en question, fille du calife omeyyade, Mohamed El Moustakfi Billeh, était également une femme de lettres et poétesse, la chanteuse Beihdja s'est réjouie des «magnifiques textes» que Wellada envoyait à Ibn Zeydoun, d'où l'idée lui est venue d'interpréter l'un de ces textes dans son dernier album dans le mode Zidane qui sortira prochainement.

Interrogée sur l'objectif de ces recherches en matière de poésie féminine, Beihdja a indiqué qu'elle tient à «faire découvrir» cette poésie qui est, selon-elle, «aussi belle que la poésie masculine». Elle a ajouté, dans ce sens, que ses recherches permettront de changer certaines opinions qui lui ont «souvent» fait remarquer qu'elle s'était attaquée à un domaine réservé aux hommes en chantant que des textes tirés de la poésie masculine, précisant qu'elle continuera à puiser dans les textes de poétesses de cette période, comme Nezhoun, Quamar, Hafsa, etc., afin de les interpréter dans ses futurs enregistrements.

Les travaux de recherches de la chanteuse Beihdja Rahal dans l'ancienne poésie féminine, notamment de la poétesse Wellada, dont elle interprétera certains textes dans ses nouveaux produits, lui ont permis de recevoir récemment le prix 2006 de la fondation Mahfoud Boucebci «recherche et culture», qui décerne annuellement un prix pour une recherche scientifique ou culturelle.

"APS" samedi 24 juin 2006